6. Conclusions
6. Conclusions
00:00
00:00

Ces trois préoccupations ont trouvé une large place dans la proposition de réforme de la Commission. La base du continuum de soins que nous avons conçu est en effet constituée de services de réseau et de veille pour les plus fragiles et les plus âgés, les 4 millions de plus de 80 ans que nous aimerions voir tous impliqués. Je rapporte ici un extrait du document de synthèse : « Ces prestations (en réseau) consistent essentiellement en une procédure d'évaluation multidimensionnelle par an (nous rapprochant ainsi du standard européen de nombreux pays vertueux) qui permet de définir, le cas échéant, une offre personnalisée. plan de soins, et donc l'entrée dans le continuum et aussi dans le suivi numérique. Trois autres éléments caractérisent ce service de diffusion faible mais maximale :

à. la facilitation et le lancement de processus d'inclusion sociale pour une lutte systématique contre la solitude et l'isolement social, l'inclusion numérique (utilisation de programmes et logiciels, éléments de télémédecine) et l'inclusion culturelle (cours, apprentissages, événements culturels, etc.)

b. Éducation à la santé, promotion de la santé et prévention

c. Aide et soutien lors de situations d'urgence (canicule, pandémies, catastrophes naturelles, etc.)

L'étude et l'expérimentation à travers des études sectorielles bien structurées pourraient confirmer et quantifier les bénéfices connus dans la littérature, à savoir la bonne réduction du recours aux urgences et des hospitalisations, les soins en PR ou RSA et la meilleure espérance de vie en conditions d'autosuffisance. . L'expérimentation prévue impliquera un large échantillon et représentera une première étape dans le processus de mise en œuvre de l'ensemble du continuum et des outils et systèmes numériques à introduire.

Un autre point auquel nous avons consacré beaucoup d'énergie est celui des "Centres de Jour" pour personnes souffrant de démence ou d'autres pathologies chroniques invalidantes, conçus avec la double fonction de centre de divertissement et de soins, je dirais de réaménagement urbain mais aussi social. , avec une fonction déjà "réparatrice" et déjà d'hospitalité pour ces personnes. Ces structures soutiennent également les familles et les soignants, qui pourraient bénéficier d'un soulagement de 8 heures par jour pendant lesquelles leurs proches sont pris en charge et un espace de liberté paisible s'ouvre pour d'autres tâches.

Enfin, la proposition engage l'ensemble du système sanitaire et social à un effort de transparence et de lutte contre les activités illégales, afin que les situations d'exploitation réelle des personnes âgées dans des foyers « illégaux » (parfois de véritables camps de concentration) sans règles d'accréditation ne soient plus tolérées. , sans transparence et sans contrôles. Nous ne voulons pas oublier les horreurs vécues pendant la pandémie et nous voulons en effet en faire l’occasion d’un changement profond et d’une dynamique vers un système de soins centré sur le logement.

La Charte souligne le sens civique mûr des droits et des devoirs qu'une société « élevée » et une démocratie doivent être en mesure d'offrir à leurs citoyens âgés. Ce n’est pas une proposition utopique. Partir des plus vulnérables, en les plaçant au centre de l'attention, favorisera un développement inclusif et généralisé : les personnes âgées sont aussi un carrefour des économies – celle du numérique, celle des services, celle de la verte et celle de la consommation.